Louis-Jean Gaignat. Les mécanismes d’un collectionneur du 18e siècle – Communication le 4 octobre 2025 par Jérémie Tortil

Le portrait aux multiples facettes de Louis-Jean Gaignat révèle, sur fond d’enjeux sociaux-professionnels, les procédés qui concourent au 18e siècle à la formation de riches collections. Investissement primordial pour chaque financier de la période, celles-ci subliment les nouvelles fortunes et permettent de se rapprocher de la haute aristocratie. Plus que cela, demeures opulentes, ameublements ostentatoires, mécénat ou encore appartenance à des cercles d’amateurs sont autant de mécanismes déployés pour légitimer son ascension à une époque où le rang occupe une place de première importance. À travers la mise en évidence d’un tissu social aux nombreux liens et l’anatomie de ce qui fut l’un des plus célèbres cabinets de Paris, entrevoyons l’impact de la condition d’un bourgeois-gentilhomme sur le goût d’un amateur au 18e siècle.
Jérémie Tortil est chargé des collections du Musée d’art moderne Richard Anacréon de Granville. Diplômé en master à l’université Sorbonne-Paris IV en 2015, ses connaissances des arts décoratifs lui donnent l’occasion de collaborer à l’exposition Le Chic ! Arts décoratifs et mobilier français de 1930 à 1960 dont il est commissaire associé. Après avoir exercé au Mobilier national, au Ministère de la Justice et au musée municipal de La Roche-sur-Yon, il occupe les fonctions de chargé des collections du Musée d’art moderne Richard Anacréon de Granville.
Communication présentée par Alain Mérot.
Samedi 4 octobre 2025 à 17 h à l’INHA, salle Walter Benjamin (RDC).

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Brice Leibundgut (31 août 2025). Louis-Jean Gaignat. Les mécanismes d’un collectionneur du 18e siècle – Communication le 4 octobre 2025 par Jérémie Tortil. Société de l’Histoire de l’Art Français (SHAF). Consulté le 10 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/14k22
