Le dépôt des marbres de l’île des Cygnes (1824-1935) – Communication par Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek

L’épanouissement de la sculpture française que connait le XIXe siècle a son socle dans une petite institution, héritière du département des marbres des Bâtiments du roi. Administration technique et scientifique, elle est mise en place en 1824 en bord de Seine dans l’ancienne ile des cygnes par un directeur des travaux publics de Paris. En liaison avec un bureau des Beaux-arts de divers ministères des régimes politiques successifs, elle gère le bloc de marbre et la pierre dès avant son arrivée jusqu’à sa remise à l’artiste. Par son offre d’ateliers, elle garde un regard sur la commande au cours de l’exécution de l’œuvre, par ses hangars, assure la garde en dépôt public de la production artistique acquise par l’État. Elle constitue hors de l’académie, des musées, des Salons, un pôle vivant de l’art contemporain. La poussée urbanistique de la capitale la chasse de son site où elle est au XXIe siècle, remplacée par le musée des Arts premiers.
Communication présentée par Geneviève BRESC-BAUTIER.
Samedi 27 avril 2024 à 17 h à l’INHA, salle Walter Benjamin (rez-de-chaussée).

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Brice Leibundgut (14 avril 2024). Le dépôt des marbres de l’île des Cygnes (1824-1935) – Communication par Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek. Société de l’Histoire de l’Art Français (SHAF). Consulté le 17 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/w84r