Marchands, mécènes et érudits et la reconnaissance de la sculpture médiévale française aux États-Unis au début du XXe siècle. L’exemple d’un projet avorté au Fogg Art Museum de l’université d’Harvard- Communication le 3 février 2024 par Christine Vivet-Peclet

Vue de l’entrepôt de la galerie Demotte, Suresnes, Vers 1920-1930 © Paris, musée du Louvre

Le début du XX^e siècle dans le domaine du marché de l’art est une période d’extension à de nouvelles catégories d’œuvres d’art alors que s’ouvrent d’autres marchés avec l’arrivée massive de collectionneurs nord-américains.

La sculpture médiévale française qui, jusqu’alors, n’avait pas ou peu trouvé d’amateurs, devient un objet de convoitise pour les collectionneurs et les musées plus particulièrement aux États-Unis.

Un marchand, Georges Joseph Demotte, va être très présent dans ce domaine et proposer des sculptures par centaines à cette nouvelle clientèle.

La correspondance entre ce marchand et ses potentiels acheteurs permet de suivre l’un de ces projets, avorté, la création d’un musée de sculpture médiévale française au sein du musée de l’université d’Harvard, le Fogg Art Museum, dans les années 1920.

Communication présentée par Geneviève Bresc-Bautier.

Samedi 3 février 2024 à 17 heures, à l’INHA, salle Vasari, 1er étage.

Communication du 3 février 2024 © Brice Leibundgut