Le Prix Nicole

Historique et règlement du prix

Le Prix Nicole a été créé en 1988 par M. François Munich qui souhaitait rendre hommage à son épouse, Madame Nicole Munich (1913-2009), historienne de l’art, auteur en particulier d’une étude remarquable : « Les plafonds peints du musée du Louvre : inventaire de documents d’archives », dans Archives de l’Art français, t. XXVI, 1984, p. 107-163. Les donateurs souhaitaient rester anonymes, mais depuis le décès de Mme Nicole Munich, la Société considère qu’il convient de lui rendre hommage.

Ce prix récompense chaque année l’auteur d’une thèse de doctorat portant sur l’art français du XVI^e, du XVII^e ou du XVIII^e siècle, relative à la peinture, au dessin, à la gravure, à la sculpture, à l’architecture ou aux arts décoratifs.

Ne peuvent concourir que les candidats n’ayant pas au moment de leur candidature de situation professionnelle permanente. Les candidats s’étant présentés une fois ne peuvent concourir une seconde fois.

Le jury est composé de trois membres désignés par le Comité français d’histoire de l’art et par la Société de l’Histoire de l’Art français. Chaque année, un nouveau membre est désigné, alors que prend fin le mandat du plus ancien.

Le prix est une donation de 5000 euros.

Derniers lauréats du Prix Nicole

• 2024 : Marine Roberton (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) pour sa thèse soutenue en 2022 « Louis Galloche (1670-1761) : l’ordre de la peinture».
• 2023 : Vladimir Nestorov (Université de Bourgogne) pour sa thèse soutenue en 2022 « La peinture à Paris sous le règne d’Henri IV et la régence de Marie de Médicis(1594-1620 ca.) ».
• 2022 : Aurélia Cohendy (Université Toulouse-Jean Jaurès) pour sa thèse soutenue en 2019 « Peintres et décors en Midi toulousain, vers 1460-1560 ».
• 2021 : Benjamin Salama (Sorbonne Université) pour sa thèse soutenue en 2020 « Gabriel-François Doyen (1726-1806). Un peintre d’histoire dans l’Europe des Lumières, de Paris à Saint-Petersbourg ».
• 2020 ex-aequo : Alexandra Woolley (Université Toulouse-Jean Jaurès) pour sa thèse soutenue en 2015 « Du bon usage de la vertu : images de charité dans l’art français du XVIII^e siècle » et
• 2020 ex-aequo : Mathieu Caron (Sorbonne Université) pour sa thèse soutenue en 2019 « Le Garde-Meuble et la Cour. Héritage et goût du mobilier d’Ancien Régime du Consulat au Second Empire ».
• 2019 : Damien Bril (Université de Bourgogne) pour sa thèse soutenue en 2018 « Anne d’Autriche en ses images. Légitimation du pouvoir féminin et culture visuelle de la majesté dans la France du XVII^e siècle».
• 2018 : Marie-Astrid Chazottes (Université d’Aix-Marseille) pour sa thèse soutenue en 2017 « Matières du quotidien, matières de luxe : os, bois de cerf, ivoire, corail, nacre, corne, fanon de baleine, écaille de tortue dans l’artisanat médiéval et postmédiéval en Provence à partir de l’étude conjointe des sources archéologiques, écrites et iconographiques».
• 2017 : Astrid Castres (École pratique des hautes études) pour sa thèse soutenue en 2016 « Brodeurs et chasubliers à Paris au XVI^e siècle».
• 2016 : Tania Levy (Université Paris-Sorbonne) pour sa thèse soutenue en 2013 « “Mystères” et “Joyeusetés” : les peintres de Lyon autour de 1500».
• 2015 : Francesco Guidoboni (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), pour sa thèse soutenue en 2014 « Giovanni Niccolo Servandoni (1695-1766). Architetto ».
• 2014 : Étienne Faisant (Université Paris-Sorbonne) pour sa thèse soutenue en 2013 « L’architecture à Caen du règne de Charles VIII au début du règne de Louis XIII ».
• 2013 : Christian Omodeo (Université Paris-Sorbonne) pour sa thèse soutenue en 2011 « Le peintre romain Vincenzo Camuccini (1771-1844)».
• 2012 : Valentine Toutain-Quittelier (Université Paris-Sorbonne) pour sa thèse soutenue en 2011 « Regards en miroir. Les relations artistiques entre la France et Venise, 1700-1730 ».
• 2011 : Calin Demetrescu (École pratique des hautes études) pour sa thèse soutenue en 2010 « Les ébénistes de la Couronne sous le règne de Louis XIV».